Parasciences 132
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Au sommaire de ce numéro 132
éditorial
Courrier des lecteurs
Survie
Rêves, au-delà et malléabilité de la pensée
François Brune
Transcommunication : Champs informationnels et distorsion du réel
Raúl López Ramírez
GhostBox et TCI
Raúl López Ramírez
Christophe Fauré et la survie
Epochtimes
Rencontre avec le médium Jérôme Vibert
Jean-Michel Grandsire
Le rêve source de guérison
Juan Ruiz
Découvrir
Magnétisme, médiumnité et barrage de feu
Camille Zampieri
Fonction Psi
L’étonnante Éthel Post-Parrish : médium et pionnière de la matérialisation
Michel Granger
Ufologie
OVNIS et entités manipulatrices
Juankar Moreno
Plasmas… phénomènes aériens et possibles formes de vie alternatives
Sarah Kmapton
Les artistes face à L’inexpliqué
Laurent Voulzy : le mystère et sa dimension supérieure
Véronique Geffroy
Métanoïa
La Sainte Face de Manoppello : Le portrait du Christ en couleurs !
François Brune
Lire
À lire
Editorial
Ni vrai ni faux. Bien au contraire !
S’il y a bien une leçon à retenir de l’étude du paranormal, c’est que la logique binaire opposant le vrai et le faux est un handicap à la bonne compréhension des phénomènes observés.
Nous en verrons plusieurs exemples dans les colonnes de ce numéro 132.
Il y a en effet un obstacle sur lequel il convient de se pencher, car si les faits paranormaux posent tant de problèmes et si toutes les recherches pour les expliquer stagnent depuis des décennies, ce n’est pas le fait du hasard ou d’un défaut de bonne volonté des chercheurs, c’est surtout parce que, il faut se rendre à l’évidence, nous prenons le problème dans le mauvais sens.
Car le para normal n’obéit pas aux mêmes lois que le normal. Le vrai peut cacher du faux et le faux du vrai.
Cet axiome est bien entendu difficile à défendre et à argumenter en dehors d’une réflexion approfondie et dénuée de passion. Il ne saurait être défendu devant une assemblée de gens mus par la certitude d’être dans le Vrai – quel que soit ce “Vrai” – et méprisant ouvertement ceux qui ont l’outrecuidance de ne pas penser comme eux. Disons le clairement, il n’y a pas de débat possible si l’on refuse de prendre en considération cet élément subtil et déroutant.
Si le paranormal fonctionnait suivant le mode binaire du vrai/faux, il y a belle lurette que son étude serait entrée dans le circuit classique des recherches en sciences humaines, comme c’est par exemple le cas pour la psychologie.
Mais, du fait de leur caractère élusif, de cette étrange faculté qu’ont les phénomènes observés à prendre la tangente dès qu’on les examine de plus près, ils se discréditent d’eux-mêmes sans même avoir besoin qu’on leur oppose une armée de contradicteurs.
Les exemples ne manquent pas pour illustrer ce paradoxe. On en trouve à foison dans le domaine de l’ufologie, mais aussi dans celui de la transcommunication, des facultés psi et jusqu’aux phénomènes physiques du mysticisme.
Si l’on persiste dans la logique binaire et aristotélicienne pour étudier le paranormal, on sera toujours en mesure de n’en étudier que l’écume, ce qui n’est peut-être déjà pas mal en soi. Mais jamais on ne pourra aller au fond des choses car on se trouvera inexorablement bloqué devant ce qui fonctionne comme un véritable sas, une porte invisible mais bien réelle, qui mène à une réalité autre.
C’est à cette complexité et à la relativité qui en découle qu’est consacré l’essentiel de cette revue. Nous allons y découvrir, dans un article particulièrement important rédigé par un chercheur espagnol, que nombre d’expériences de transcommunication menées par des chercheurs de renom sont l’objet de polémiques, du fait justement de l’émergence de ce paradoxe structurel. Nous verrons combien les faits sont complexes et qu’il est essentiel d’intégrer cette complexité si l’on veut avoir une chance, fût-elle minime, d’avancer vers une compréhension élargie de ce qui fait l’objet de notre intérêt.
Je vous invite pour commencer à lire la suite logique de cet éditorial dans le Courrier des lecteurs, où vous retrouverez cet air de fraîcheur qui manquait à nombre d’entre vous.
Bonne lecture et bonnes réflexions !
Jean-Michel Grandsire
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Informations complémentaires
Poids | 250 g |
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